Colloque Nucléaire - Innovation – Education  

 

Colloque
Nucléaire - Innovation – éducation

 

Le 25 mars 2021

Visioconférence
 

 

La lutte contre le réchauffement climatique est devenue un des éléments principaux des politiques énergétiques mondiales, pour ne pas dire l’élément central, avec comme objectif majeur la réduction drastique de la consommation des combustibles fossiles. Le charbon, le gaz et le pétrole représentent encore les quatre-cinquièmes de l’énergie primaire mondiale consommée, le défi est donc incommensurable et, pour être relevé, exige un appel à toutes les ressources disponibles.

Un tel changement ne peut se faire rapidement et demandera des décennies. Quelles technologies émergeront et pourront se déployer industriellement dans le monde entier pour remplacer les énergies fossiles ? Sur cette échelle de temps, avec la vitesse avec lesquels, maintenant, les technologies émergent puis mutent et bouleversent notre vie quotidienne, il est impossible de faire la moindre prévision.

Le nucléaire est depuis très longtemps frappé d’ostracisme par la plupart des mouvements écologistes, qui continuent à mener contre lui une croisade déconnectée de la réalité et des nécessités, faisant douter, par là-même, de la réelle motivation de ces mouvements à limiter la montée des températures. C’est pourtant une énergie en plein changement. Les réacteurs qui se construisent aujourd’hui présentent une sûreté renforcée ; la recherche sur les déchets commence à déboucher sur des solutions concrètes qui pourront se mettre en place dans un futur relativement proche.

Elle présente donc toutes les caractéristiques lui permettant d’être parmi les solutions à développer dans la lutte pour le climat. Dans le monde, de nombreux pays l’ont reconnu et l’ont intégrée dans leur plan énergétique, investissent dans des réalisations, alors que, pendant ce temps, l’Europe s’englue dans des discussions byzantines sur la taxonomie des différentes sources d’énergie.

Une chose est certaine, les solutions du passé et les solutions actuelles vont être bousculées dans un futur qui n’est pas lointain par de nouveaux besoins et de nouvelles contraintes. Le nucléaire devra s’adapter, et donc innover, dans un monde où la sélection des technologies va s’intensifier.

L’irruption du digital dans notre vie quotidienne a bousculé, pour le meilleur et pour le pire, notre accès à l’information. Elle a globalisé l’accès au savoir et fortement accéléré le progrès technologique, mais aussi favorisé la désinformation par la diffusion de rumeurs, de fausses nouvelles et autres théories du complot, estompant ainsi les frontières entre le rationnel et l’irrationnel.

Dans une société en pleine mutation, où des masses d’informations hétérogènes et souvent antinomiques sont à la disposition de tout un chacun, l’éducation prend un rôle encore plus essentiel. Non seulement l’acquisition d’un référentiel robuste de connaissance et d’acquis est nécessaire, mais il devient encore plus crucial de fournir à chacun l’esprit critique et les outils d’analyse, ancrages nécessaires dans un univers flottant d’informations contradictoires.

Le colloque s’articulera sur trois volets, chacun permettant d’approfondir les défis des prochaines décennies.

Intervenants pressentis:

Présentation et introduction : 9h00- 10h00

Bernard Accoyer, Président de PNC France, ancien Président de l’Assemblée Nationale, ancien ministre

Emile H. Malet, Directeur de Passages-ADAPes

 

Première session - Un monde en mutation : 10h00-12h00

Cette mutation est générale, tant sociale (fractures), qu’économique (mondialisation) et environnementale (prise de conscience). Elle est impulsée par la révolution digitale et l’accès fourni à des masses d’informations vraies ou fausses, accessibles par tous. Elle est amplifiée par le défi du réchauffement climatique, facteur de désordre en lui-même, mais aussi par les réponses qui lui seront fournies, qui déstabiliseront les schémas sociaux, économiques et industriels du passé.

La production d’une électricité décarbonée est le nexus de notre futur énergétique. L’électricité devra devenir alors le vecteur dominant de nos usages énergétiques, couvrant de nombreux secteurs de manière accrue, comme les transports, l’industrie et l’habitat.

 

Bernard Salha, directeur de la recherche et du développement, EDF

Colette Lewiner, conseillère du président de Capgemini

Stéphane Sarrade, Directeur des programmes Énergies, CEA

Christine Goubet-Milhaud, présidente de Union française de l'électricité

 

Modérateur : Alain Vallée, président, NucAdvisor

 

Deuxième session - Innover pour s’adapter : 14h00-15h30

Il ne faut pas se cacher derrière la transition énergétique, un concept attrape-tout, créé pour donner l’impression que les gouvernants savent où ils nous dirigent. En réalité, personne ne peut définir aujourd’hui ce qui est bon pour 2050. Le succès d’une recherche dépend non seulement de critères scientifiques, mais aussi des besoins de la société lorsque cette recherche débouche, et sciences et sociétés vont changer.

La recherche autour des énergies non carbonées doit être ouverte, sans exclusive et le nucléaire doit en faire partie. Mais pour progresser, s’adapter, il faut aussi des projets concrets qui permettent à la filière nucléaire de vivre et de se développer. Tout arrêt ou moratoire laisserait le champ libre aux pays du monde travaillant à son développement, comme la Chine et la Russie, et laisserait l’Europe au bord de la route.

 

Andrey Rozhdestvin, Directeur de Rosatom Western Europe, Vice-président de Rosatom International Network

Yves Desbazeille, directeur général de Foratom

Bernard Fontana, président Framatome

Cyril Pinel, Directeur des Affaires Internationales, IRSN

Renaud Crassous, Directeur de projet SMR, Direction Ingénierie et projets nouveau nucléaire, EDF

 

Modérateur : Gérard Kottmann, ancien président, Association des Industriels Français Exportateurs du Nucléaire (AIFEN)

 

Troisième Session - L’éducation au cœur du futur : 15h45-17h15

Dans cette période de mutation, fournir aux nouvelles générations les outils de compréhension du monde dans lequel ils vivront est essentiel.

Dans la recherche frénétique de nouvelles solutions pour résister au réchauffement climatique, former des jeunes aux sciences physiques et humaines pour les préparer à leur tâche est fondamental.

Et leur donner des perspectives attrayantes de développement personnel et professionnel est l’assurance qu’ils seront présents demain pour innover et construire un monde différent.

Le secteur nucléaire, sur la défensive, est moins attirant qu’autrefois. Comment faire basculer cette tendance, et y retrouver un dynamisme créatif ?

 

 

Armand Laferrère, directeur des Affaires Publiques, Orano

Sébastien Candel, professeur des universités, physicien, président du conseil scientifique d’EDF

Ann MacLachlan, journaliste

Jacques Treiner, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain, Université de Paris

Claude Gatignol, Député honoraire de la Manche, ancien Président du Groupe Énergie de l’AN

Modérateur : Emile H. Malet, Directeur de Passages-ADAPes

Modérateur des 3 sessions :

 

Jean-Claude Perraudin, ancien Adjoint à la Directrice des Relations internationales, Chargé des énergies renouvelables, CEA

 

 

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Directeur des programmes :

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