Mobilités, Territoires et Transition énergétique

Vers de nouvelles mobilités territoriales

PARIS 19 octobre 2020

De 8h45 à 17h

Sénat, Palais du Luxembourg

Intervenants pressentis :

Introduction :                                                                                                                                     9h30-10h15

Introduction par Emile H. Malet et les représentants français et allemands du comité d’organisation du Forum.

S.E.M. Hans-Dieter Lucas, Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en France 

Brice Lalonde, ancien ministre de l’environnement, France

Marc Mortureux, Directeur général, Filière Automobile et Mobilités

Jérémie Almosni, Chef du service Transport et Mobilité, ADEME

Pascal Berteaud, Directeur général, CEREMA

Session 1 : L’innovation et nouvelles technologies : ouverture des possibles                     10h30-11h50

Questions :

  • Quelles innovations technologiques pourraient venir modifier nos besoins en mobilité et la façon de les satisfaire ?
  • Quelles solutions semblent devoir émerger, avec quel impact sur les infrastructures, l’organisation de la ville et des quartiers, etc.
  • Quel impact durable aura la crise de la Covid-19 ?
  • Le véhicule automobile restera-il un objet de possession ?

Président de la session : Antoine-Tristan Mocilnikar, Ingénieur Général des Mines

Yannick Duport, directeur, Mobilité électrique, EDF

Nathalie Collignon, directrice de l’innovation, Orano

Dominique Lagarde, directeur, Programme mobilité électrique, ENEDIS

Luc Chausson, directeur des Projets Stratégiques « Together 2025 », Volkswagen

Jean-Pierre Hauet, ancien Senior Vice-Président et Chief Technologie Officer d'Alstom

Christophe Delfeld, Directeur RSE et Parties Prenantes, GRTgaz

Rapporteurs : Jean-Pierre Hauet, ancien Senior Vice-Président et Chief Technologie Officer d'Alstom

Intervention de Bernard Salha, Directeur de la recherche et du développement, EDF     12h00-12h15

Session 2 : Nouvelles gouvernances, nouveaux acteurs, nouvelles préoccupations          14h00-15h15

Questions :

  • En quoi la mobilité complexifie la gouvernance en élargissant la palette des choix ?
  • Concilier une multiplicité des acteurs et la prise de décision ?
  • Comment trier entre nouveaux besoins et sollicitations incessants ?

Président de la session : Sven Rösner, directeur de l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE)

Gilles Rocchia, Directeur Marketing Stratégie et Marchés, Socomec

Brice Fabry, directeur Stratégie Zéro Émission & Écosystème, Nissan Europe

Hélène Burlet, directrice adjointe, LITEN/CEA

Jean Lamy, Président du Conseil d'Administration, ASECNA

Safine Hadri, avocate associée, Département Droit de l’environnement et développement durable, Cabinet DS AVOCATS

Rapporteur : Claude Lievens, Ingénieur général de l'armement, Consultant, Ministère de la Défense

Session 3 : Nouveaux défis : Concurrence, développement, nouvelles solidarités, nouvelles géographies                                                                                                                                    15h30- 17h

Questions :

  • Acceptation des nouvelles mobilités : le seul argument de l'écologie ?
  • Comment changer sans cliver (citadins/ruraux, aisés/défavorisés, transports en commun/individuels, ...) ?
  • Comment introduire et faire cohabiter les technologies du futur dans la société et l'organisation d'aujourd'hui ?

Président de la session : Jean-Claude Perraudin, ancien directeur adjoint DRI/CEA

Christine Goubet-Milhaud, Présidente, UFE (Union of the French Electricity Industry) 

Thomas Chretien, Directeur VE et écosystème, Nissan

Ulrich Benterbusch, Directeur général adjoint efficacité et chaleur dans l’industrie, les bâtiments résidentiels et les transports au Ministère fédéral allemand de l’Énergie et de l’Économie (BMWi)

Axel Maschka, Président et Fondateur AMA-GROUP SAS et AMA-ADVISORS

Jacques Percebois, professeur émérite des Universités

Alain Vallée, Président, NucAdvisor

Didier Bloch, Responsable du laboratoire « Matériaux Batteries », CEA Liten

Rapporteur: Roland Pourtier, Professeur émérite des Universités, Membre de l'Académie des sciences d'outre-mer

Communiqué 5ème Forum Franco-Allemand : Mobilités et territoires

Le 5ème Forum Franco-Allemand « Mobilités et territoires », co-organisé par Passages-ADAPes et le Karlsruhe Institut of Technology (KIT) s’est tenu en visioconférence le 19 octobre 2020. Plus d’une trentaine d’intervenants, une assistance en participants évaluée à plus de cinquante personnes de divers horizons socio-culturels, ce 5ème Forum aura montré un besoin important de dialogue dans les domaines de la neutralité carbone dans les transports, le développement de l’électromobilité, le véhicule électrique et l’aménagement socio-économique des territoires.

Ouvert par Emile H. Malet, directeur de Passages/ADAPes et du Forum, l’accent fut mis d’emblée sur la résilience sociale, technologique et territoriale face à une crise sanitaire de forte intensité. S.E.M. Hans-Dieter Lucas, Ambassadeur d’Allemagne en France, est intervenu en proposant d’« être à l’écoute de tous les acteurs et ne pas passer à côté des exigences de demain », l’ancien ministre Brice Lalonde soulignant l’importance « de conserver la liberté d’aller et venir », ce qui est le propre des mobilités durables. Dans le même esprit se sont exprimés Marc Mortureux (Filière Automobile et Mobilités), Pascal Berteaud (CEREMA) et Jérémie Almosni (ADEME) pour envisager des mobilités venant en réponse aux besoins spécifiques des citoyens.  

Ce 5ème Forum était co-organisé par Passages/ADAPes et le KIT, avec l’OFATE et EIFER et en partenariat avec Volkswagen, EDF, Orano, ADEME, GRTgaz, ENEDIS, DS Avocats, le CEA, Socomec, Equilibre des énergies, CEREMA, Nissan, Total.

A l’issue de ce Forum, nous vous adressons les propositions saillantes et prospectives élaborées par les présidents et rapporteurs de sessions : Antoine-Tristan Mocilnikar, Sven Rösner, Jean-Claude Perraudin, Jean-Pierre Hauet et Roland Pourtier.

 

Propositions

 

Les transports ont été pendant longtemps un point noir de la transition énergétique avec des émissions qui ne parvenaient pas à diminuer. Aujourd’hui l’évolution des technologies de la mobilité électrique et du numérique et dans une certaine mesure de l’hydrogène, offrent une « fenêtre de tir » pour réduire ces émissions. Le décollage du véhicule électrique observé depuis le début de l’année semble montrer que les usagers sont à présent prêts à s’associer à ce mouvement. Pour leur part, les industries de l’automobile souhaitent une stabilité financière et fiscale, quand les règles changent c’est anxiogène pour les acheteurs et les entreprises.

Cependant dans un contexte marqué par la COVID-19, à la nécessaire décarbonation vient s’ajouter un impératif absolu de relance de l’activité économique. Les technologies nouvelles de la mobilité, matérialisées par la réalisation de nouvelles infrastructures et par le lancement de nouveaux services, peuvent concourir au niveau des territoires à cette dynamique de relance économique, sous l’impulsion des autorités organisatrices des mobilités voulues par la loi d’orientation des mobilités (loi LOM).

La dimension sociale de la transition vers de nouvelles mobilités ne doit pas être négligée. L’intérêt écologique de cette transition ne doit pas masquer qu’elle vise aussi à un rapprochement des citoyens et à un « mieux vivre ensemble » qui ne peut s’abstraire de déplacements faciles et fluides. A ce titre, leurs attentes en matière de mobilité doivent être écoutées et comprises.

Du fait de la diversité sociale, industrielle et géographique des territoires, la solution ne sera donc pas unique mais constituée d’un patchwork de technologies et de modes opérationnels, certains localement pertinents et d’autres moins.  A ce stade, toutes les réponses connues doivent être étudiées, certaines dans un contexte à long terme. Cette diversité doit aussi répondre à la nécessité de ne pas ajouter de clivages supplémentaires, notamment en matière de coûts pour les usagers, de répartition géographique et de facilité d’accès aux transports. Il convient de créer et développer la discussion avec toutes les parties prenantes, et de disposer d’arguments convaincants allant au-delà de la seule dimension écologique.

Dans cet esprit le 5ème Forum franco-allemand a conclu à la nécessité de :

 

  • Cibler les nouvelles technologies sur les domaines où elles sont les mieux adaptées et ne pas perturber l’usager par des messages non concordants : la mobilité électrique s’impose aujourd’hui pour les véhicules légers et les transports régionaux alors que l’hydrogène et le gaz renouvelable peuvent s’avérer comme de bonnes solutions pour la mobilité lourde et longue distance, sans oublier les carburants de synthèse pour le secteur aérien ;
  • Si la mobilité électrique est une technique mature, son différentiel de prix de revient nécessite que les mesures de soutien soient reconduites pendant une durée suffisante;
  • Par ailleurs, le développement d’une industrie française et européenne des batteries reste un défi de premier ordre. Les pouvoirs publics doivent soutenir au niveau des autorités européennes l’adoption de mesures permettant de favoriser la mise sur le marché de batteries à contenu carbone minimal ;
  • Les infrastructures, et en particulier les infrastructures de recharge de véhicules électriques (IRVE), joueront un rôle essentiel : il faut les concevoir à la fois comme un grand programme national et comme un thème de développement des territoires. Il faudra encore simplifier l’accès aux IRVE dans les habitats collectifs, sans contraindre les constructeurs automobiles avec des pénalités énormes.  L’élaboration des schémas directeurs, qui va rentrer dans sa phase active, doit être l’occasion d’associer localement tous les acteurs intéressés dans la définition des besoins et des réponses à leur apporter.
  • L’écosystème de la mobilité qui se dessine va générer un volume considérable de données et nécessiter une gestion coordonnée de l’ensemble. Il est indispensable que soient précisés le statut de ces données et les droits qui seront accordés aux parties prenantes à y accéder et à les exploiter. Enedis a tracé la voie en mettant en place, au travers des compteurs communicants, une première brique et un système de gestion de données de grande ampleur respectueux du droit des usagers.
  • Pour parvenir à une transition acceptée et voulue, il convient d’adopter une gouvernance coordonnée de la part de toutes les parties concernées (Etat, élus, industriels, associations d’usagers) qui devront mener un dialogue permanent, dont les bases doivent être posées dès maintenant :  

 

  1. démontrer que les décisions prises présentent un intérêt pour la société dans son ensemble et ne sont pas punitives ;
  2.  ne pas créer de « clusters » qui opposeraient les utilisateurs (urbains/ruraux, mobilité individuelle/collective, milieux aisés/défavorisés) ;
  3. laisser ouvertes et explorer toutes les solutions technologiques, certaines qui ne semblent pas pertinentes aujourd’hui pouvant le devenir au cours des nombreuses années que durera le processus

 

  • Sous l’influence de la crise climatique et des effets de la COVID-19, nous prenons conscience de l’urgence dans laquelle nos sociétés se trouvent et cette urgence ne peut pas être réduite à de seules questions environnementales, elle a également une dimension sociale et économique.
  • C’est la cohésion de nos sociétés et la confiance en l’avenir comme une chose positive qui s’est dégradée à un niveau critique, les incertitudes pour chacun se sont multipliées.
  • Pourtant, cette double crise peut également être considérée comme un catalyseur pour une évolution vers une société qui transforme ces défis en une opportunité, notamment dans le domaine des mobilités. Au-delà de l’acceptabilité, trop proche de l’indifférence, cette nouvelle approche doit chercher à inspirer de la confiance et de l’engagement des parties prenantes. Au cours de nos échanges, nous sommes arrivés à ce dialogue. En ce sens, ce 5ème Forum est un succès pour placer au diapason du dialogue économique et sociale les mobilités et les territoires.
  • Nous proposons, afin de sortir de ces crises, une concertation structurée parmi et entre les différents groupes de parties prenantes – administrations (locales, régionales, nationales), secteur privé (industries, finance, services, secteur primaire), recherche, société civile - avec comme résultat une feuille de route à caractère obligatoire qui partage d’une manière équitable les contraintes et les bénéfices entre les partenaires.
  • Le couple franco-allemand pourrait, grâce à ces nombreux liens à tous les niveaux, devenir un vecteur important pour porter ce dialogue à un niveau européen, afin de faciliter la construction d’une approche européenne pour une transformation vers un système plus durable.

 

Les actes du Forum, ainsi que ceux du Forum Franco-Allemand qui se tiendra le 10 novembre 2020 à Karlsruhe, seront publiés dans la Revue Passages dans le courant de l’année 2021. 

 

Recommendations

5th Franco-German Forum: Mobility and territories

October 22th 2020

 

The 5th Franco-German Forum “Mobilities and Territories”, co-organized by Passages-ADAPes and the Karlsruhe Institute of Technology (KIT) was held as a videoconference on October 19, 2020. With more than thirty speakers and over fifty participants from various socio-cultural backgrounds, this 5th Forum will have shown a significant need for dialogue in the fields of carbon neutrality in transport, the development of electro-mobility, the electric vehicle and the socio-economic development of territories.

Opened by Emile H. Malet, director of Passages/ADAPes and the Forum, the emphasis was immediately placed on social, technological and territorial resilience in the context of a high-intensity health crisis. His excellence Mr. Hans-Dieter Lucas, Ambassador of Germany in France, intervened with a proposal to "listen to all stakeholders without forgetting the demands of tomorrow", the former Minister Brice Lalonde emphasized the importance of "maintaining the freedom to come and go", a characteristic of sustainable mobility. In the same spirit, Marc Mortureux (Automobile and Mobilities Sector), Pascal Berteaud (CEREMA) and Jérémie Almosni (ADEME) spoke of mobilities as a response to the specific needs of citizens.

This 5th Forum was co-organized by Passages/ADAPes and the Karlsruhe Institute of Technology (KIT), with OFATE and EIFER and in partnership with Volkswagen, EDF, Orano, ADEME, GRTgaz, ENEDIS, DS Avocats, CEA, Socomec, Equilibre des energies, CEREMA , Nissan and Total.

Now that we have reached the end of the 5th edition of the forum, we are sending you the proposals developed by the session chairs and rapporteurs: Antoine-Tristan Mocilnikar, Sven Rösner, Jean-Claude Perraudin, Jean-Pierre Hauet and Roland Pourtier.

Proposals

Transport has been a challenge for the energy transition for a long time, with emissions that have failed to decrease. Today the evolution of electric mobility, digital technologies and to a certain extent hydrogen, offer a "window of opportunity" to reduce these emissions. The take-off of the electric vehicle observed since the beginning of the year seems to demonstrate that users are now ready to join this movement. Auto industries, for their part, want financial and fiscal stability because when the rules change, buyers and businesses experience anxiety.

However, in the COVID-19 era, the need for decarbonization is accompanied by an absolute imperative to relaunch economic activity. The new technologies of mobility, materialized by the creation of new infrastructures and by the launch of new services, can contribute to the dynamic of economic recovery at the territorial level, under the impetus of the authorities organizing the mobilities required by the law of orientation of mobility (LOM law).

The social dimension of the transition toward new forms of mobility should not be overlooked. The ecological interest of this transition should not hide the fact that it also aims to bring citizens together and "live better together", something that cannot be taken out of the context of easy and fluid mobility. As such, citizens’ expectations in terms of mobility must be listened to and understood.

Due to the social, industrial and geographical diversity of the territories, the solution will therefore not be unique but made up of a patchwork of technologies and operational modes, some locally relevant and others less so. At this point, all known responses need to be studied, some in a long-term context. This diversity must also respond to the need to avoid adding additional divisions, especially in terms of costs for users, geographical distribution and ease of access to transport. It is necessary to create and develop the discussion with all stakeholders, and to have convincing arguments that go beyond the ecological dimension.

In this spirit, the 5th Franco-German Forum is issuing the following recommendations:

• Target new technologies in the areas where they are best suited in order to avoid disturbing the user with inconsistent messages: electric mobility is required today for light vehicles and regional transport while hydrogen and renewable gas can be good solutions for heavy and long distance mobility, without forgetting synthetic fuels for the aviation sector;

• If electric mobility is a mature technique, its cost differential requires that the support measures are renewed for a sufficient period;

• In addition, the development of a French and European battery industry remains a major challenge. Public authorities should support European authorities in the adoption of measures to promote placing batteries with minimal carbon content on the market;

• Infrastructures and electric vehicle recharging infrastructures (IRVE) in particular, will play an essential role. They must be conceived both as a major national program and as a theme for regional development. Access to EVRIs in areas of collective housing will have to be further simplified, without forcing car manufacturers to pay huge charges. The development of a master scheme, which will enter its active phase, should be an opportunity to locally involve all interested stakeholders in defining the needs and the responses to be provided to them.

• The emerging mobility ecosystem will generate a considerable volume of data and require a coordinated management of the whole. It is essential that the status of this data and the rights that will be granted to stakeholders to access and use it be specified. Enedis has paved the way by setting up, through smart meters, large-scale data management system that respects users' rights.

• To achieve an accepted and desired transition, it is necessary to adopt coordinated governance by all parties concerned (State, elected representatives, industrialists, user associations) who will have to conduct a permanent dialogue ( the bases of which must be asked now):

  1. demonstrate that the decisions taken are of interest to society as a whole and not punitive;
  2. avoid creating “clusters” which would oppose users (urban / rural, individual / collective mobility, affluent / disadvantaged areas);
  3. be open and explore all technological solutions, some that do not seem relevant today and may become so over the many years that the process will last.

• Under the influence of the climate crisis and the effects of COVID-19, we are becoming aware of the urgency in which our societies find themselves and this urgency cannot be reduced to only environmental questions, it also has a social and economic dimension.

• It is the cohesion of our societies and confidence in the future that has deteriorated to a critical level and the uncertainties for everyone have multiplied.

• However, this double crisis can also be considered as a catalyst for an evolution towards a society that transforms these challenges into an opportunity, especially in the field of mobility. Beyond acceptability, too close to indifference, this new approach must seek to inspire confidence and commitment from stakeholders. In this sense, the 5th Franco-German Forum has succeeded in putting mobility and territories on the same table with economic and social dialogue.

• In order to exit these crises, we offer structured consultation among and between different groups of stakeholder - administrations (local, regional, national), private sector (industries, finance, services, and primary sector), research, civil society - with the result of a mandatory roadmap that shares the constraints and benefits fairly between the partners.

• The Franco-German couple could, thanks to these numerous links at all levels, become an important vector for bringing this dialogue to a European level, in order to facilitate the construction of a European approach for a transformation towards a more sustainable system.

The proceedings of this Forum, as well as those of the Franco-German Forum to be held on November 10th, 2020 in Karlsruhe, will be published in the news magazine Passages in the spring/summer of 2021. 

 

 

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