Notre cagnotte Leetchi
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Coordination :
Sonya Ciesnik
Adina Toma
Directeur des programmes :
Emile H. Malet
Du lundi au vendredi :
9h - 13h
14h - 17h
Fermé week-ends et jours fériés
Quels risques à prendre ou à ne pas prendre pour le développement ?
Risques, sécurité humaine et développement durable
Mercredi 17 avril 2013, de 13h à 18h
Jeudi 18 avril 2013, de 9h à 18h
à l’Ecole Militaire, Amphithéâtre Louis
21, place Joffre, 75007 Paris
Description complète du Forum
L’accès pérenne aux ressources essentielles que sont l’eau, les denrées agricoles, l’énergie… constitue l’un des objectifs premiers du développement durable. La sécurité est une condition fondamentale pour que soit assuré durablement le bien-être de l’homme. Inversement le développement durable constitue un enjeu de sécurité car les pénuries de ressources, génératrices de risques sanitaires ou politiques, ne pourront pas être évitées sans une gestion ménagère de ces ressources. Développement durable et sécurité sont donc intimement liés.
L’aspiration à une croissance apaisée conduit à privilégier les stratégies de développement minimisant les risques et l’introduction du principe de précaution dans la Constitution reflète cette inclination. Mais de quels risques parle-t-on ? La sécurité est une notion complexe. Une distinction essentielle doit être faite entre sécurité évaluée et sécurité ressentie. C’est cette dernière qui est à l’origine des peurs et qui conditionne les comportements. Mais les comportements peuvent échapper à toute logique par suite d’un manque d’information objective et de phénomènes d’entrainement habilement entretenus.
Par ailleurs le risque est un facteur de progrès. La négation du risque peut déboucher sur l’inaction, sur le refus d’entreprendre ou de laisser entreprendre, alors que le ralentissement économique de ces dernières années et les conséquences sociales qu’il engendre montrent clairement que les aspirations du moment sont celles d’un retour à la croissance.
Le refus du risque est une fuite devant les responsabilités. L’obligation d’avoir à rendre des comptes sur tout, les menaces de poursuites civiles ou pénales, le croisement incessant des points de vue au cours d’interminables concertations conduisent à affadir les comportements. L’homme moderne serait-il devenu mou ?
Le risque doit être accepté et réhabilité mais il doit être géré. Or, à une époque où les progrès de la science et de la technique n’ont jamais été aussi rapides, il apparait souvent que le cours des événements n’est plus sous contrôle. Une raison majeure pourrait résider dans l’hyper-complexification des organisations et des systèmes dont l’absence apparente de maîtrise crée un climat d’incertitude et de suspicion. Crainte subjective liée à l’impossibilité d’avoir une vision globale des systèmes ou résilience moindre de ces grands systèmes face aux chocs de toute nature ? L’insécurité de la complexité est-elle ressentie ou objectivable ? Faut-il revenir à des constructions plus simples et plus robustes ou bien peut-on encore faire confiance au progrès et à ceux qui sont censés le mettre en œuvre ?